On n’ose pas parler de leur départ, et pourtant on y pense. Mais il faut dédramatiser ce qui, essentiellement, fait partie de la vie. Puisse cette chanson y contribuer.
Celui qui reste pleurera avant tout pour lui-même, parce qu’il, ou elle bien sûr, éprouvera un manque, il se sentira seul. Mais ceux qui seront partis, quoi qu’il advienne après la mort, ne souffrirons pas, c’est là au moins une chose dont je suis convaincu. C’est à eux qu’il faudra penser, vraiment à eux, et ce ne sera pas facile.
Enregistré à Crest en juillet 2008
ça sera avec que des instruments acoustiques, peut-être pas la deuxième darbouka qui serait de toutes façons plus précise, un tempo un peu plus lent, mais l’atmosphère est déjà là
(refrain)
Ne partez pas papa maman
Dites vous qui savez comment
On fera sans parents
Non partez pas maman papa
Ici on a besoin de toi
Ailleurs on attendra
(1)
Quand les petits ingrats deviennent grands
Quand de leur nid ils sortent en dansant
Youppie c’est le printemps
Quand vient l’hiver, couverts de gris de blanc
Quand à leur tour ils ont eu des enfants
La nostalgie les prend
(2)
Mais non mes vieux faut pas baisser les bras
De vos conseils vos trucs en chocolat
On ne s’en lasse pas
Mais bon si la vitalité s’en va
Partez l’esprit léger c’est mieux comm’ ça
Souffrir ça sert à quoi
(épifrain) :
Non partez pas maman papa
Ici on a besoin de toi
Mais ailleurs tous on ira (bis)
©FAMo